L'Été photographique de Lecture 2017
Cette réalité qu’ils ont pourchassée
14.07 > 24.09.2017
Eva Borner, Brodbeck & de Barbuat, Stéphane Castet, Delphine Gigoux-Martin, Kahn & Selesnick, Karen Knorr, Laure Ledoux, Julien Magre, Marie Maurel de Maillé, Hans Op de Beeck, Igor Ruf, Josef Sudek, Stéphane Thidet, Estelle Vernay, Sylvain Wavrant
http://centre-photo-lectoure.fr/festival/lete-photographique-2017/
Sylvain Wavrant a suivi un BTS design de mode, textile et environnement à l’école Duperré à Paris. Il est aussi diplômé de l’école des beaux-arts de Rennes spécialité « design ». En 2013, il créé son entreprise « Sylvain Wavrant » à Rouen et s’associe avec d’autres artistes au sein de l’Ubi, un lieu artistique mutualisé de la cité normande. Il travaille aussi pour le théâtre avec la Piccola Familia. En 2015, il collabore avec Thomas Jolly pour la pièce « Richard III » et réalise cinq parures animales. Son travail a fait aussi l’objet d’expositions comme « La traversée des apparences » au Portique au Havre en 2016, « Roadkill » à la Fabrique des savoirs à Elboeuf en 2017. Sylvain Wavrant est à l’initiative du collectif « Nos Années Sauvages » avec lequel il expose sa « Colline aux renards » à l’occasion du festival Normandie impressionniste.
Les mythologies, le chamanisme, Pocahontas, la série Game of Thrones et les rêves inspirent Sylvain Wavrant et constituent la matière hautement onirique de son travail. Passionné de mode et de stylisme, c’est un plasticien et un taxidermiste qui transfigure avec flamme et un certain militantisme les poils et les plumes. La taxidermie comme interrogation de notre rapport à l’animal. « Entre fascination et répulsion, résume-t-il, toujours sur le fil du rasoir. » « C’est un animal qui est mort et que l’on transforme peu à peu pour qu’il devienne en quelque sorte éternel. Je voulais vraiment revaloriser l’animal et dépoussiérer la taxidermie ». Dépeçage, scalpel et tannage à l’aide de poudre d’alun et de gros sel pour la partie technique, auquel il ajoutera l’esthétique et la liberté de l’artiste. « On n’est pas obligé de faire du trophée vieillot, on peut valoriser l’animal, raconter une histoire, être au plus proche de la vérité, tout en apportant une touche de fantastique », souligne Sylvain Wavrant.
Pour l’Été photographique de Lectoure 2017, l’artiste est invité à recréer son espace atelier, véritable cabinet de curiosité, dispositif combinant mobiliers, objets personnels, accessoires hétéroclites, collections, photographies anciennes, sculptures animales et imagine un monde au potentiel poétique et onirique puissant.
Avec le soutien de Peau d’âne, Lectoure